À la mémoire de nos membres, employé-e-s et ami-e-s disparu-e-s

Quand une organisation comme la nôtre réussit à perdurer dans le temps, elle a un devoir de mémoire envers celles et ceux pour qui et par qui elle vit. 

  • Parce qu’une des grandes victimes de la pandémie c’est la parole citoyenne, 
  • Et parce ces citoyens engagés dans leur quartier ont défendu, chacun à sa façon, cette parole citoyenne, avec une ferveur et une flamme qu’ils nous ont transmises. 

Jean-Guy Dutil, qui a joué plus d’un rôle important à la Clinique.

Gilles Roy, qui prenait la parole dès qu’il en avait l’occasion, pour défendre entre autres et surtout logement social. 

René Richer, qui s’intéressait à la chose politique en général, et qui a trimbalé partout son amour pour la Clinique et pour ses intervenant-e-s. Il s’y sentait accueilli, accompagné et ne se gênait pas pour le dire. 

Ils ont porté cette flamme et on prend l’engagement : 

  • de l’alimenter,  
  • de s’y réchauffer, 
  • et de la transmettre. 

Nous avons perdu d’autres membres et toutes ces pertes  sont importantes: 

  • Mme. Yvonne Lacroix 
  • Mme France Benoît (ancienne travailleuse de la Clinique) 
  • Mme Yvette Lavertues (ancienne travailleuse de la Clinique) 
  • Et il y en a d’autres 

Écrivez nous pour nous faire parvenir un témoignage, un souvenir, un remerciement, une trace à la mémoire des nos membres, employé-e-s et ami-e-s disparu-e-s. 

Yvonne Lacroix

Yvonne Lacroix était une femme extraordinaire.
C’était une personne pleine d’humour et d’entrain.
Elle était heureuse et partageait son bonheur. 
Elle aimait rire et faire rire. 
Lors des assemblées générales de la Clinique,  elle jouait dans les sketchs. Elle était très bonne. Je me souviens de celui sur l’huile à chauffage qu’on devait aller chercher au coin de la rue pis que la machine ne marchait jamais, c’était mémorable!

– Thèrése Boudreault-Dionne, 21 septembre 2021